Finalists
Titre du projet | Étudiant(s) | Université | Commanditaire(s) de la faculté | Prix |
Suspended in the Trees | Angela Ng | Université Ryerson | Mark Cichy | Prix d’excellence |
Cirrus Wang | Mark Weiyi | Université de Waterloo | Terri Meyer Boake | Prix de mérite |
Longbow Crossing | Thomas Noussis et Marshall Mykietyshyn | Université de Waterloo | Terri Meyer Boake et Matthew Spremulli | Prix de mérite |
SHIFT: Pavilion I Bridge | Min Joon (Jeff) Jang et Roger Xu | Université Ryerson | Vincent Hui | Les 10 meilleurs projets |
The Esoteric Harp | Karam Hunjan et Ethan Schwartz | Université de Waterloo | Terri Meyer Boake et Matthew Spremulli | Les 10 meilleurs projets |
« Span » | Di Wang, Alexandru Vilcu et Richard Mui | Université de Waterloo | Terri Meyer Boake | Les 10 meilleurs projets |
Elevated Field | Elaina Poleto, Keegan Steeper et Thomas Yuan | Université de Waterloo | Terri Meyer Boake | Les 10 meilleurs projets |
Concentric Bridge | Timothy Melnichuk | Université Ryerson | Mark Cichy | Les 10 meilleurs projets |
Rouge River Pedestrian Bridge | Ron Noble | Université Ryerson | Mark Cichy | Les 10 meilleurs projets |
VIEW POINT | Anusha Ramesh | Université Ryerson | Mark Cichy | Les 10 meilleurs projets |
Membres du jury
Holly Jordan – B+H Architects
Gerry Lang – architectsAlliance
Neb Erakovic – CH2M Hill Canada Limited
Tim Verhey – Walters Inc.
Le défi
Historiquement, la portée des matériaux de construction a toujours constitué un défi pour les concepteurs en architecture. Qu’il s’agisse de la pierre, du bois, du béton ou des métaux, tous ces matériaux présentent des limites en raison de leur poids propre ou de leur capacité de résistance aux contraintes de flexion. L’avènement d’éléments architecturaux évolués, comme l’arche, le dôme ou la ferme, a permis d’allonger les portées sans pour autant supprimer les difficultés inhérentes au poids et à la profondeur structurale des matériaux. Les innovations en conception et en génie ont permis d’harmoniser les aspects les plus complexes de la portée grâce notamment au développement de nouvelles formes et de nouveaux matériaux. Ainsi, par exemple, avec les progrès de la métallurgie dans l’acier de charpente, on est capable aujourd’hui de réaliser des portées qui étaient impensables il y a seulement un siècle.
S’il est vrai que les progrès du génie civil ont permis d’atteindre des portées toujours plus longues, le véritable bénéfice de l’évolution des principes de génie civil et de la science des matériaux réside davantage dans la libération de l’imagination architecturale. La force brute a laissé la place aux compositions délicates où traction et compression s’entrecroisent dans des formes raffinées. Grâce aux techniques récentes, comme le revêtement travaillant, les structures en nid d’abeille ou les structures de type « diagrid », les concepteurs sont non seulement capables de reproduire les merveilles d’architecture façonnées par la nature depuis des millions d’années, mais ils ont désormais les moyens de la dépasser. Pourtant, si l’ingénierie informatique rend aujourd’hui possible la réalisation de portées naguère inimaginables, pourra-t-on vraiment un jour rester insensible à la beauté naturelle d’une solution sophistiquée?
Le défi du concours de cette année consiste à explorer la portée – pas seulement en repoussant les limites de l’imagination, mais également en revisitant la pureté et la simplicité des formes architecturales qui existent dans la nature depuis la nuit des temps.
Énoncé du concours
Le but de ce concours de conception est de donner aux étudiants des écoles d’architecture canadiennes une occasion unique de participer à un processus de conception combinant le concept et la réalité. Il est important que les étudiants en architecture reconnaissent que le calcul des structures ne relève pas uniquement du domaine des ingénieurs, mais représente un moyen employé par les architectes pour réaliser leurs idées. L’architecture devient réellement intéressante lorsque la théorie rencontre les besoins physiques.
À cet effet, ce concours demande aux étudiants de conceptualiser et définir en détail, une structure simple qui explore la portée. L’exploration comprendra évidemment des éléments rattachés au programme et au site, mais ce concours met l’accent sur l’étude architecturale par le biais des formes et des matériaux, sur le rapport essentiel entre l’architecture et la charpente.
Ce concours prend deux formes: le développement de détails réalisables incorporant principalement l’acier de charpente, et la collaboration avec l’industrie de fabrication d’acier relativement à ces détails. Cette collaboration fait partie intégrante de ce concours, puisqu’un objectif secondaire consiste à exposer les étudiants aux possibilités et aux limites inhérentes à l’élaboration et la réalisation d’un concept.
Dû à l’aspect conceptuel de ce concours, on recommande qu’il soit véhiculé par le biais d’un atelier ou d’un cours magistral, tel un cours sur les charpentes. Sous la direction des parrains de la faculté, les étudiants entreprendront le processus conceptuel comme exercice académique, tout en respectant les directives établies dans ce sommaire. En tant que projet académique, le processus conceptuel adhérera aux normes établies par l’école d’architecture à laquelle sont inscrits les étudiants.